30 oct. 2008

Compte rendu de la bataille de Panipat, 1398 Ap JC

Voici le compte rendu de la bataille jouée au club des Dragons De Vaires le vendredi 12 septembre 2008.


les deux armées sont déployées, les Mongoles à droite


les archers mongoles sur la colline regardent au loin l’artillerie ennemie


Vue sur les positions mongoles sur la colline. La garde attend ses ordres.


L’infanterie du Sultanat est amassé à droite

L’infanterie légère des deux centres a commencé dès le premier tour à s’affronter, combat qui durerait quelques tours avec des pertes légères. Sur le flanc droit mongol la cavalerie légère de l’allié Turc engagea sans plus attendre les jagirs adverses. Dès le premier tour de combat, le général Turc fut estourbi par la lance d’un cavalier. En un clin d’œil, les jagirs ont piétiné leurs adversaires et dérouté le corps.




La cavalerie légère turc ne dura pas un tour contre les jagirs adverses.


Le tour suivant (le 3ème), c’est au tour de l’autre général de l’aile droite mongole – en la personne de Shah Rukh lui-même, fils de Tamerlan - de donner son corps en pâture aux loups ! Cela n’empêche pas pour autant la cavalerie mongole de ce corps, au 5ème tour, d’écraser d’une seule charge la masse d’archers hindous en face et d’occasionner sa fuite.

Sur le flanc opposé, les deux armées ont joué au chat et à la souris. Bénéficiant du terrain difficile, et de l’engagement des auxilia et psiloi adverses vers le centre, quelques psiloi ont réussi à tenir en échec toute la cavalerie mongole de cette aile. Ce n’est pas avant le 4ème tour qu’ils ont pu arriver sur la plaine, où ils étaient accueillis par les jagirs de Mallu Iqbal, très combatifs.

La masse de cavalerie du flanc gauche mongol n’est pas beaucoup intervenue au cours de la bataille, gênée par le terrain et les psiloi adverses.

Une vue en plan du flanc gauche mongole, une fois les jagirs adverses contactés. Au fond, les auxilia mongoles ont fait des ravages parmi les archers adverses, mais sont maintenant confrontés aux éléphants, eux aussi.

Quant au centre, Tamerlan s’amusait devant la lente avancée de l’artillerie et des éléphants adverses. De la hauteur de sa position, il envoya l’invincible garde mongole massacrer les méprisables hordes mécréants en face de lui. Une fois la horde détruit, il comptait soit piétiner l’artillerie adverse, soit redéployer la garde ailleurs sur le champ de bataille par un caractéristique tour de maître. Hélas, les lourds cavaliers sont venus se perdre parmi les dizaines de milliers de milices adverses. Il leur fallait 2 tours entiers pour s’en dépêtrer et ils se sont alors retrouvés au milieu des éléphants.

Hélas, le temps venait à manquer, le soleil se couchait déjà et la bataille s’est arrêté à la fin du 7ème tour. Chaque camp avait 2 corps démoralisés ; la victoire allait à celui qui avait détruit le plus d’éléments adverses : au Sultan Mahmud Shah, donc, qui avait reçu 24 pertes mais qui en a infligé 27.

Nous avons refait l’histoire, Delhi était sain et sauf, Tamerlan a du rebrousser chemin pour aller troubler d’autres peuples et son fils et héritier gisait mort à Panipat

23 oct. 2008

LA BATAILLE DE PANIPAT, 1398 ap. J-C.

Il s’agit de la suite de notre campagne DBA « Tamerlan en Inde » joué en 2007-2008 au sein du club par cinq joueurs. Nous avons décidé de réunir nos effectifs en septembre 2008 pour mettre en scène la bataille de Panipat, avec Big Battle DBA. Nous avons adapté l’excellent scénario sur le site de la FFJH http://www.ffjh.fr/article.php3?id_article=95. 134 éléments de troupes, regroupant environ 450 figurines, nous ont été nécessaires. L’effectif réel de la bataille est impossible à vérifier, mais chaque élément peut être considéré comme la représentation de 2.000 hommes, et un élément de horde d’environ 5.000.
Nous avons joué sur une table de 180cm de large et de 60cm de profondeur, mais il faudrait sans doute adopter une table plus large, de l’ordre de 240cm voire 300cm, ou accepter de jouer en deux lignes. Les deux armées se sont déployées dans les 15cm de leurs bords respectifs. Au terrain indiqué pour le scénario nous avons ajouté quelques zones de broussaille, collées directement sur la planche de jeu.



Règles spéciales générales
1. Seule l’armée Timouride avait des bagages, représentés par un gros amas selon les figurines disponibles. Sa perte valait 1 élément perdu par corps.
2. Ni la démoralisation du corps du C-in-C, ni sa perte mettaient fin à la bataille, à l’encontre de la règle habituelle de DBA. La bataille est tellement immense que la nouvelle ne se répandra pas assez vite pour l’arrêter.
3. Nous avons attribué les dés (du plus haut au plus bas) non par corps mais à l’intérieur de chaque division. Ceci convient mieux à une partie multi-joueurs.
Règles spéciales Tamerlan
1. La Garde Mongole. Classé Cv (et non Kn) sa férocité est représentée par le fait que son corps ne démoralise jamais, peu importe les pertes infligées
2. Fortifications. La division centrale dispose de 5 éléments de fortifications, qui accordent un +3 en défense à l’infanterie, même contre les tirs d’artillerie. Ils sont infranchissables par la cavalerie.
3. Troupeaux de bœufs et tétraèdres. Pour représenter les ruses de Tamerlan, les Mongoles peuvent nominer, au cours de toute la bataille, 4 éléments adverses dont 2 éléphants maximum. L’élément (qui est indiqué au début du tour mongole) jette un dé. Sur 1-3 il ne se passe rien ; sur 4-5 l’élément entreprend un mouvement de fuite ; sur 6 il reste sur place et combat pendant ce tour à -2.



La victoire


La victoire appartient à celui qui démoralise 4 corps ennemis. Si le temps vient à manquer, c’est le joueur qui a démoralisé le plus de corps ennemis qui gagne. En cas d’égalité, compter le nombre d’éléments éliminés.
Si l’élément du général en chef a été détruit, la victoire ne peut être que marginale.






A venir, le compte rendu de la bataille...

16 oct. 2008

IV/13(c) Medieval German. 1450AD-1478AD



Composition :
1x6Kn (Gen)
2x6Kn
1x3Cv
2x4Pk
2x4Sp
1x2Ps
2xWWg
1xArt


Les chevaliers Allemands



L'infanterie lourde


Les chariots de guerre

L'artillerie et Psiloï


Figurines Essex 15mm peintes par Pierre Aubert et Laurent Groscolas

10 oct. 2008

IV/36b. Later Muslim India. 1206AD-1526AD

Composition :

1x3Cv (Gén)
2x3Cv
1x3Cv or 3Kn
2xEl
1x2LH
1x3Bd
1x3Bw
1xArt
1x7Hd

socles d'infanterie dont une Horde

Les traditionnels éléphants indiens

Figurines Essex 15mm peintes par Boris Wisnicki


2 oct. 2008

Compte rendu du tournoi de Clichy 2008

Compte rendu du tournoi de Clichy 2008

Samedi 27 septembre 2008, a eu lieu le tournoi de DBA de Clichy près de Paris. Voici un petit compte rendu de l'événement.Pour commencer voici le cadre général de ce tournoi. Ce dernier était les guerres puniques et autres conflits se déroulant autour de la méditerranée au environ de 200 avant JC.



Les armées étaient fournit par les organisateurs de l'événement ainsi que les tables et les décors. Le principe de ce tournoi proche de la campagne était de tirer au sort son camp (attaquant ou défenseur), au hasard son armée (différente en fonction des camps) et de prendre une table pour jouer. Dans chaque camp se trouvait un général en chef qui avait pour mission de désigner pour l'attaquant les paires qui allaient se rencontrer et pour le général défenseur, de mettre en place les terrains.




Le tournoi s'est déroulé sur 1 journée et en 4 tours (4 parties). Un classement final a été fait en fonction des résultats de chacun.



En conclusion, pour ma part, ce fut une très bonne journée. N'étant pas très fan des tournois, j'ai apprécié l'effort fait pour mettre un thème historique et une organisation qui donnait un air de campagne à cet événement.

A titre personnel, le classement final me parait superflue mais ne me dérange pas plus que cela. Je regrette de ne pas avoir plus connu les gens qui ont participé à ce tournoi avec moi.

Je les retrouverais, je le souhaite dans d'autres rencontres à l'avenir et aurais l'occasion de mieux les connaître. (Au moins leur prénom).

Pour l'organisation, tout cela m'a semblé impeccable. Le fait de se faire prêter les armée, les terrains est un plus incontestable. Il permet de venir les mains dans les poches, de jouer des armées que nous ne possédons pas forcement et de faire des rencontres historiquement plausibles (je n'y vois que des avantages).

Je remercie les organisateurs et les participants pour cette journée agréable.

Pierre Aubert